Je m’appelle Léo Drouyn. Je suis né le 18 Juillet 1816 dans un petit village situé enGironde, nommé : Izon. Je suis, archéologue, architecte et dessinateur pour le Centre des Monuments Historiques de la Gironde depuis 1842. Cette commission a été créée le 29 mars 1839. Cependant après ma rencontre avec Charles Des Moulins, j’entre en 1844 à la Société française d’archéologie fondée en 1834. Mon métier consiste à étudier les civilisations à partir de leurs cultures matérielles, des artefacts qu’elles créent, et utilisent. Du vestige au monument, même réduits à l’état de traces, c’est l’observation et l’exploitation des témoignages qui s’y rapportent, écrits et dessin, qui alimentent et renouvellent mes recherches. Au cours de mes investigations dans la région, j’ai noté une grande diversité de faits divers. Alors, en aparté de mon travail, je consigne mes observations sur ce document d’investigations. J’ai l’impression que certains faits sont liés mais je n’arrive pas à comprendre comment. Cela commence dans ce petit coin de l’Entre-Deux-Mers en 1793, quand la Terreur arrive à Bordeaux.
Courpiac est une commune rurale girondine d’une superficie totale de 220 ha. Appartenant à la CDC rurales de l’Entre-Deux-Mers, elle se trouve à 21 km de Saint Emilion et 44 km de Bordeaux. Dominant le ruisseau de l’Engranne dans sa partie orientale, le village est essentiellement viticole. Sa population est de 127 habitants en 2022.
« Quand l’argile blanche et verte se déposa en fine couche dans la Vallée de l’Engranne, nul ne pouvait imaginer alors que
CORBIACUM y surgirait, y vivrait l’occupation gallo-romaine pour nous y laisser tant de vestiges qu’il faudrait en écrire
l’histoire.»
Jean-Claude Foucher (livre de l’ASPECT Courpiac 1994).